Il me fait plaisir de vous revenir encore cette année avec le bilan de nos activités. Considérant notre situation précaire et la saison extrêmement pluvieuse que nous avons subie, il semble plutôt surprenant que Val d’Akor survit encore! Nous démarrons 2024 avec un manque à gagner d’au moins quinze mille dollars qui se fait ressentir dès maintenant, mais nous y croyons toujours. Nous mettrons tout en oeuvre pour traverser l’année et améliorer notre situation. Les difficultés passées nous forment en quelque sorte et nous rendent de plus en plus confiants, assurés que Quelqu’un veille sur nous. Je ne saurais dire aujourd’hui comment nous allons pouvoir nous en sortir, mais c’est toujours le cas depuis les débuts de cette grande aventure qui défie la raison. Alors, vous me voyez venir, je ne peux qu’amorcer ce compte rendu dans l’action de grâce! Merci à ceux et celles qui y croient, qui interviennent de façon pointue aux moments critiques, aussi bien sur le plan financier qu’au niveau du soutien psychologique. Les jeunes impliqués dans le projet font aussi leur part de façon incroyable et se mobilisent de plus en plus pour qu’ensemble, nous tenions la route.
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Plateau de travail agricole
Maraîchage
Tout a été mis en oeuvre pour réaliser les objectifs de production prévus dans notre budget. Chaque année, plusieurs personnes questionnent le réalisme de nos prévisions. De fait, au fil des ans, nos revenus liés à la vente des produits maraîchers se situaient autour de 40 % de nos objectifs, et ce, malgré une légère baisse des prévisions au cours des années. Avec l’apport massif de matières organiques sèches sous forme de vieux foin et de feuilles mortes, l’utilisation des toiles d’occultation et le travail des vers de terre, nous avons augmenté significativement aussi bien nos superficies de culture que leur fertilité; donc, encouragés par ces améliorations notables à l’oeil nu, libérés des corvées astreignantes de gros désherbage, nous avons utilisé au fur et à mesure toutes les parcelles disponibles pour les cultures. Pour une rare fois, l’échéancier pour les semis extérieurs et les transplantations était respecté et nous observions une croissance en santé des légumes. Nous avons réussi à contrôler les insectes ravageurs et les résultats tant attendus se sont avérés. Une première! En juin, nous avions atteint, voire même légèrement dépassé, nos prévisions budgétaires et entamions début juillet avec près de 2000 $ d’avance sur nos ventes des années passées à la même date. Puis se sont abattues les pluies abondantes et récurrentes. Avec évidemment les résultats que tout le monde connaît. Adieu à nos productions principales habituelles : courgettes, mesclun et tomates. Une réminiscence de l’été 2022 mais de façon encore plus drastique. À noter que la production de mesclun avait été excellente au cours de la saison 2022, contrairement à cette année alors que les plants stagnaient. Comme le mesclun exige constamment de nouvelles superficies propres et riches en compost, les parcelles sursaturées en eau et constamment lessivées nous ont obligés à diminuer progressivement les semis jusqu’à les interrompre sur les plus grandes superficies faute de résultats probants, ce qui a complètement interrompu nos ventes en gros. Malgré des coûts de revient élevés pour cette culture, la demande est forte et les revenus engendrés par les ventes en gros sont significatifs.
Malgré tout, certaines observations sur le terrain ou certains éléments nous encouragent :
- Nos cultures avaient survécu aux premières pluies torrentielles de juillet, les plants affectés ayant continué à produire. Cependant, la prolongation des pluies a empêché toute croissance future pour diverses raisons : suffocation des racines, lessivage continuel des nutriments engendrant des carences malgré des apports supplémentaires, maladies fongiques et attaques des ravageurs sur les plants.
- En plusieurs endroits vulnérables, la capacité d’absorption de l’eau par le sol s’est améliorée, l’eau se résorbant beaucoup plus rapidement qu’auparavant. Toutefois, vu les quantités et la fréquence des précipitations, le sol est devenu complètement saturé et asphyxié, entraînant la pourriture des semences ou empêchant tout ensemencement faute de malléabilité.
- Une plus grande superficie des parcelles préparées associée à une meilleure connaissance des caractéristiques de chaque parcelle facilite la culture de la bonne plante au bon endroit, produisant des légumes en santé et plus résilients, et nous a permis malgré tout d’accroître notre production.
- À chaque année, quelques légumes prennent la vedette, ce qui fut le cas pour le kale. Puis, sous filet, nous avons tenté pour la première fois la culture du bok choy (Photo ci-contre) en petites quantités avec, là aussi, l’obtention d’un très beau produit qui, de plus, s’est avéré facile à écouler; nous comptons donc bonifier cette production en 2024.
- Le dernier trimestre s’est avéré désastreux : des parcelles inondées, nos efforts de semis successifs réduits à l’échec, les plants survivants fortement carencés; il nous a même été impossible d’assurer les productions d’automne. Pourtant, cette année, aucun gel n’a été enregistré tôt en saison. N’eût-été que de retards de production ou si on avait eu davantage de parcelles bien drainées, un rattrapage aurait été possible.
- Somme toute, comparativement à l’an dernier, nous avons quand même réussi à augmenter nos ventes de produits maraîchers de près de 20 %, dont plus de 13 % pour les légumes, et nos ventes totales d’environ 7 %. Et ce, en considérant une perte de plus de 60 % (87 % par rapport à 2021!) dans les ventes de légumes pour les mois d’août à octobre.
Grande parcelle
Sur la grande parcelle, nous avons ensemencé une petite superficie d’apparence très prometteuse sur laquelle nous avions étendu des balles de foin l’été dernier. Semences de maïs associées à des semences de niébé et de citrouilles, à la manière des pratiques amérindiennes (les trois soeurs), radis et navets intercalés, nous espérions de bons résultats, et ce, en l’absence totale de travail du sol. Évidemment, puisque les espaces sur la grande parcelle ne sont pas clôturés et que l’on observe la présence de chevreuils, nous étions conscients du risque. Mais comme l’ensemencement exigeait très peu de labeur, nous voulions tenter l’expérience afin de vérifier la santé du sol et en conséquence, sa capacité à bien produire sans apports d’amendements supplémentaires. Nous avons toutefois été déçus : le sol étant constamment humide et, en plus, le paillis offrant un abri aux limaces, ces dernières ont tout dévoré dès la sortie des petites pousses. Un seul plant de citrouille a été épargné et il a produit à lui seul six grosses citrouilles. Donc, oui, le sol s’est bien regénéré et est très productif; on devra toutefois impérativement trouver une façon de contrôler les ravageurs, du moins jusqu’à ce qu’un équilibre s’établisse.
Outre cette petite portion ensemencée, on a aussi délimité un espace pour l’aménagement d’un verger et coupé tous les petits bouleaux qui commençaient à s’installer sur cette parcelle. En décembre 2022, une demande d’arbres fruitiers et autres végétaux avait été déposé dans le cadre du programme fédéral Formid’Arbres; nous avons essuyé un refus en mars 2023. Toutefois, une formation sur You tube avec Stefan Sobkowiak nous a été offerte par le programme, ce qui nous permettra de soumettre à nouveau le projet avec plus de détails cette fois, augmentant alors nos chances d’approbation. La demande était sans doute prématurée puisque le terrain n’aurait pas été prêt. Il nous faut au préalable étendre une épaisse couche de paillis afin de le rendre propre. À cause des sols sursaturés en eau chez nous aussi bien que chez les cultivateurs, il n’a pas été possible d’acheminer d’autres balles de foin dans le cadre du projet déposé à l’Assemblée des Évêques Catholiques du Québec avant décembre 2023. Ce foin sera déroulé ce printemps et nous envisageons la plantation possiblement à l’automne 2024 ou au printemps 2025, moyennant l’obtention d’un financement aussi bien pour les végétaux que pour une clôture contre les chevreuils. Nous pourrons réitérer la demande à ce moment-là.
Sources de financement :
Nous avons renouvelé les demandes auprès du gouvernement fédéral pour des salaires dans le cadre du Programme d’emploi et de compétences des jeunes : deux demandes ont été déposées dont une ayant reçu une réponse favorable pour un montant de 14 000 $. Une demande pour cinq jeunes avait auparavant été déposée dans le cadre du Programme d’Emplois d’Été Canada. Cependant, suite à une réduction drastique du financement par le gouvernement (coupure de plus de 30 % par rapport à 2022 et de 50 % par rapport à 2021), seulement trois jeunes ont été retenus avec aussi des coupures dans la durée, pour un montant total alloué de 14 347 $.
Par ailleurs, tel que mentionné plus haut, l’Assemblée des Évêques Catholiques du Québec a approuvé une demande de consolidation du projet présenté en 2022 pour un montant de 10 000 $. Les coûts reliés à cette demande incluaient encore le transport de matières organiques comme ration du sol de même que ceux liés à la préparation de la parcelle ciblée pour l’aménagement d’un verger, soit le rabattage de petits arbres pour les broyer en bois raméal fragmenté utilisé sur nos parcelles comme ration de nourriture pour le sol. Merci encore une fois aux membres de l’AÉCQ pour leur soutien d’où ressort clairement leur désir de notre réussite. Merci de votre confiance!
Réalisations et perspectives souhaitées
Je mentionnais dans le rapport de l’an dernier certaines étapes à remplir pour entrer dans un processus de croissance de l’organisme. À ce niveau, certains objectifs ont été atteints, notamment le démantèlement de l’ascenseur et la construction d’une cage d’escalier donnant facilement accès au sous-sol et au grenier. Même si le grenier n’est pour le moment qu’un trust habitable, il nous sert comme lieu d’entreposage et d’assèchement de l’ail notamment. Nous avons par ailleurs installé une aire de lavage de légumes dans le garage adjacent à la maison et avons même conçu un projet de récupération des eaux de lavage. J’y reviendrai plus loin.
Ayant mentionné plus tôt les débuts encourageants de la production de légumes en juin, nous avions donc commencé à élargir notre réseau de ventes afin d’écouler la production. Malheureusement, avec les pluies abondantes reçues à partir de juillet et durant toute la saison, nous n’avons pu maintenir nos livraisons. Des démarches seront toutefois reprises pour consolider l’intérêt de ces acheteurs envers nos produits. Par ailleurs, rien n’a été instauré sur notre site WEB pour la vente des légumes en ligne et aucune page Facebook n’a été officiellement créée jusque-là : deux options envisageables advenant une bonne production en 2024.
Volet humain et pastoral
L’année 2023 nous a incontestablement confronté à certains défis liés notamment à des besoins souvent insoupçonnés dans nos milieux ruraux. Je fais référence ici aux situations extrêmement précaires vécues par plusieurs jeunes sans domicile fixe ou carrément dans la rue. Depuis nos débuts sur nos lieux actuels, des besoins d’hébergement pour un ou deux jeunes par année étaient exprimés, sans que Val d’Akor puisse y remédier en raison des assurances. Cette année, au moins sept demandes ont dû être étudiées afin de trouver des solutions. Certains jeunes ont été intégrés sur le plateau de travail de façon plus ou moins sporadique avec accès à certaines facilités : lavage de linge, repas consistants, douches… D’autres ont été dirigés vers des ressources alternatives de prise en charge ou d’accompagnement. Un partenariat plus étroit a été établi avec le Centre de bénévolat de Valcourt pour l’obtention de nourriture pour quelques personnes. Sur ma demande, le CAB m’a mis en contact avec un travailleur de rue oeuvrant au sein de la MRC et affilié à la Maison de la Famille à Windsor. Il a pu accompagner la presque totalité des personnes référées soitponctuellement ou de façon répétée pour un meilleur suivi : transport, papiers de toutes sortes, logement, écoute et j’en passe. Ces situations d’itinérance en milieu rural me préoccupent profondément. Et comme organisme, outre les diverses possibilités d’accompagnement et d’offre de services, dont la possibilité de gagner un peu d’argent sur le plateau de travail pour survivre ou poursuivre la route, nous nous sentons plutôt démunis.
Face à diverses pressions exercées sur le milieu de travail et devant certaines problématiques exigeant de multiples interventions de ma part, nous avons instauré des rencontres hebdomadaires entre tous les participants pour exprimer notre vécu, relever les tensions survenues au cours de la semaine précédente, réfléchir ensemble à des solutions convenant à tous, et fixer les attentes, les objectifs et les défis de la semaine. Ces rencontres se sont révélées très positives et stimulantes : elles génèrent ou renforcent un sentiment d’appartenance et permettent aux jeunes de s’approprier le projet; sur le terrain, elles laissent place à davantage de motivation et encouragent les initiatives. Nul doute qu’elles seront maintenues.
À un autre niveau, l’organisme poursuit son ouverture à des activités en lien avec la Paroisse Sainte-Famille, que ce soit le Groupe de Pèlerins Solidaires, la participation aux temps forts liturgiques ou autres. À l’automne, deux activités GPS ont ainsi été offertes : l’observation d’oiseaux et un atelier d’argile. Des personnes issues de la paroisse ou gravitant autour de Val d’Akor sont bienvenues à ces ateliers pour découvrir possiblement comment reconnaître l’action d’un Tout Autre dans leur vie.
Autres activités
- Un réveillon de Noel suivi d’un partage sur le sens de Noel vécu dans la profondeur en présence de deux personnes marginalisées
- De nombreux repas ont été offerts à quelques jeunes familles tout au long de l’année mais plus particulièrement de décembre 2022 à février 2023. En décembre 2023, un repas communautaire avec quelques jeunes a permis de lancer l’idée d’un repas festif en fin de saison avec tous les jeunes gravitant autour de Val d’Akor et des membres de leur famille. À suivre…
- Un membre de Val d’Akor s’est investi pour mimer Jésus dans le Chemin de Croix offert aux paroissiens lors de la semaine sainte.
- Deux groupes scouts ont séjourné sur les lieux de quelques jours à une semaine pour un camp en janvier et en juillet. Nous avons offert une brève tournée du jardin au groupe de juillet pour initier sommairement les jeunes à notre approche agroécologique et les sensibiliser à l’importance du respect de l’environnement.
- Les Portes ouvertes ont eu lieu le samedi 26 août 2023. L’événement a attiré une trentaine de personnes, soit beaucoup moins que les dernières éditions. En plus du temps pluvieux, une première édition d’une Journée pour la famille à Valcourt le même jour attirait d’éventuels participants. Nous réfléchissons au retour possible des portes ouvertes vers la fin juin. Pour l’événement de cette année, il avait été décidé que les jeunes participeraient à l’élaboration du repas à partir des légumes du jardin. Surprise! Plusieurs légumes se sont éclipsés avant l’événement, limitant nos choix dans le menu. Mais tout de même, aux dires des participants, les petites bouchées au menu étaient succulentes et quelques ados avaient mis la main à la pâte! Lors de l’événement, une brève tournée du jardin entre deux averses démontrait les dégâts occasionnés par les pluies abondantes de l’été. Le visionnement d’un montage Power Point a permis une meilleure appréciation de nos activités de la part des personnes présentes qui sont reparties très satisfaites. Je tiens ici à remercier tous les jeunes et de façon toute spéciale Jean-Philippe, qui a coordonné tous les préparatifs à l’extérieur durant la semaine alors que je me cachais derrière un visage boursoufflé suite au contact avec de l’herbe à puce. Merci aussi aux bénévoles qui ont concocté le repas.
- Quant à la Marche de l’Espérance, nous étions une douzaine de marcheurs-marcheuses déterminé-e-s à relever le défi : huit personnes ont complété le parcours. Sur l’heure du dîner au Parc de la Fondation J.-A. Bombardier à Valcourt, un vibrant témoignage d’une marcheuse dont le fils globetrotter s’est suicidé nous a profondément touchés. Merci Hélène! Une somme de 3 228 $ a été amassée. Merci à tous nos commanditaires.
Volet administratif
Un léger recul au niveau administratif viendra peut-être à bout de votre patience face à notre situation administrative. Pour diverses raisons hors de notre contrôle, les états financiers 2022 n’ont pu être rédigés avant septembre, soit pratiquement à la fin de notre année financière qui se termine le 31 octobre. Par conséquent, l’assemblée générale annuelle n’a pas été convoquée. Toutefois, les données financières de 2023 sont actuellement chez le comptable, donc nous espérons la sortie des états financiers 2023 très bientôt. Nous envisageons alors une AGA avant le printemps 2024 et espérons pouvoir vous annoncer que la demande de statut de bienfaisance aura été acheminée au fédéral.
Notre situation financière demeure stable et toujours non viable. D’ailleurs, elle nous porte constamment préjudice. En effet, n’eût été de cette position plutôt inconfortable, un projet présenté au mois d’août dans le cadre du Fonds écoresponsable de la MRC du Val Saint-François avait été accepté jusqu’à ce que l’équipe de sélection ne prenne connaissance de nos états financiers 2021. Il s’agissait dans un premier temps d’un projet de récupération des eaux de lavage de légumes, avec possibilité d’extrapoler l’année suivante, donc en 2024, avec la récupération des eaux de pluie. Nous espérons toujours réaliser ce projet et je remercie celui qui a offert son expertise pour le ficeler. Des démarches seront effectuées pour obtenir le financement nécessaire. L’acquisition d’une tondeuse à fléau à conducteur marchant nous tient aussi à coeur et les démarches avec une ressource de la plateforme de sociofinancement La Ruche se poursuivent en ce sens.
Conclusion
Voici donc quelques-unes de nos réalisations et de nos préoccupations actuelles. Février s’amorce avec un compte en banque vide et des obligations à respecter. Comme à chaque mois depuis nos débuts, il nous faut trouver l’argent nécessaire pour atteindre le mois suivant. Situation qui en effraie plus d’un, surtout ceux qui connaissent les chiffres. Les jeunes, quant à eux, ne semblent pas trop s’en inquiéter et, jour après jour, ils continuent d’entrevoir l’avenir avec optimisme et confiance, ce qui, à coup sûr, m’aide à relever la tête. J’avoue que l’année 2023 a été très éprouvante pour moi, surtout au niveau psychologique. La question s’est posée à savoir comment poursuivre la route avec des personnes profondément blessées et les accompagner sans me détruire moi-même. Comment guider l’autre sur un chemin de libération et de paix intérieure?
J’ai trouvé ma réponse : je dois demeurer centrée sur Celui qui, un jour, m’a appelée à sa suite sur ce chemin des laissés-pour-compte. Je suis invitée à laisser continuellement mon coeur exposé à sa miséricorde et à me laisser aimer. Le reste ne m’appartient pas…
Cet hiver, je me repose. Je reprends un rythme plus lent et me réjouis des petites douceurs de la vie. Et je garde confiance…
Je termine à l’intention de ceux et celles qui, au quotidien, croisent ma route et à qui je voue toute ma reconnaissance. À vous qui me lisez. Eh oui! Merci pour ce petit thé réconfortant interrompant un travail acharné; merci pour cet appel téléphonique simplement pour m’écouter et savoir comment je vais; merci pour ce petit coup de pouce financier ou pratique, inspiré ou pas, au moment opportun. Merci à vous, les jeunes, qui me permettez de grandir avec vous. À tous ceux et celles qui s’excusent de déranger parfois, sachez que, bien souvent, vous êtes plutôt le souffle bienfaisant qui me nourrit et me dynamise. Tous ces petits gestes sont pour moi des clins d’oeil de Dieu dans mon quotidien!
Cécile Delisle
29 janvier 2023